Le premier bibliobus était en fait un chariot. Mary Titcomb, bibliothécaire dans le Maryland (Etats-Unis) avait réalisé que le métier de bibliothécaire consistait avant tout à mettre les livres à la disposition des lecteurs, où qu'ils soient.
Ce "bookwagon" a circulé à partir de 1905 jusqu'en 1910 quand il a été heurté par un train.
Il y a quelques temps, j'ai découvert par hasard une histoire pleine de charme et de poésie :
Dans plusieurs bibliothèques d'Edimbourg en Ecosse, des sculptures en papier ont été découvertes, accompagnées de petits billets remerciant les bibliothécaires.
Toutes les sculptures ont été créées à partir de livres et font souvent référence à un auteur écossais de romans policiers, Ian Rankin. Personne ne savait ni quand, ni où apparaitrait la sculpture suivante, longtemps on n'a pas su combien il y en aurait, et personne ne sait encore qui en est l'auteur.
J'ai gardé le lien sous le coude avec l'intention d'en traduire le texte un jour...
Un jour...
Et puis, ce matin, je me suis dit que quelqu'un avait bien dû le faire, l'histoire est si belle ! Je suis arrivée immédiatement sur Vagabondages, le blog d'un bibliothécaire lyonnais. Un blibliothécaire, forcément, qui rêve que l'histoire lui arrive.
Alors, allez lire l'histoire complète, en anglais ou en français, et laissez agir le charme.
Accessoirement, passez un peu - beaucoup - de temps sur Vagabondages. C'est plein de choses très intéressantes.
Hier, l'Université de Harvard a versé dans le domaine public l'ensemble des informations bibliographiques de ses 73 bibliothèques, soit 12 millions d'enregistrements au format MARC21 (livres, vidéos, sons, images, manuscrits, cartes...).
Ce qui m'agace, c'est que je ne trouve rien à ce sujet en français... S'il y a des bibliothécaires informés, pourriez-vous me donner des adresses d'articles ?
Vu par le public, les parents, le magazine Playboy, les adolescents...
... ce qu'il croit être et la réalité.
Un délicieux film d'animation "The Fantastic Flying Books of Mr. Morris Lessmore" s'inspire de l'ouragan Katrina, de Buster Keaton, du magicien d'Oz. Il raconte l'histoire d'un personnage qui dédie sa vie à son amour des livres qui ne peuvent vivre si personne ne les lit.
Une petite merveille à voir en plein écran !
Merci Titam !
"Je ne sais si, comme moi, vous fûtes bercés durant votre enfance par Claude, Mick, François, Annie et Dagobert. Je dois dire que je garde du Club des 5 d'Enid Blyton un excellent souvenir : des aventures extraordinaires, des personnages attachants auxquels on s'identifiait facilement, un super-chien presque humain dans ses réactions… Bref, le Club des 5 fut une vraie étape de mon enfance.
Or donc j'ai un jour entendu qu'il y avait quelque chose de pourri au royaume de la bibliothèque rose. Je ne parle pas ici de la présentation "marketing" de la collection affreuse, ni même des horribles illustrations de couverture qui ont remplacé les beaux dessins d'époque (qui ont d'ailleurs disparu des pages intérieures, alors qu'ils y rythmaient auparavant l'intrigue)… je parle de la traduction. « Traduction revue », me dit mon édition contemporaine. Et pour cause ! Traduction massacrée serait en fait le terme le plus approprié. Je vous propose donc un petit comparatif entre la traduction originale et celle que l'on peut trouver aujourd'hui dans les librairies, avant d'essayer de tirer de tout cela quelques enseignements. Je m'appuie pour ce faire sur le titre Le Club des Cinq et les saltimbanques, renommé depuis Le Club des Cinq et le Cirque de l'Étoile. À lire pour savoir quoi acheter à notre enfant, petite nièce, arrière-cousin, fils des voisins…"
La suite ici, et croyez-moi, cette révision de la traduction des Club des cinq est consternante !
Même le suédois programme la reconversion de ses étagères Billy...
"La «Billy», c'est cette bibliothèque tout ce qu'il y a de plus basique que l'on peut notamment croiser dans tous les appartements étudiants vu son prix (35 euros!). Ikea promeut déjà des portes en verre pour protéger ses étagères: à partir d'octobre, celles-ci pourront également être plus profondes, pour accueillir ses nouveaux objets, puisque l'entreprise pense que ses clients y exposeront de moins en moins de livres."
Extrait d'un article paru sur Slate.fr
J'ai peut-être déjà posté un article sur cette bibliothèque, mais je trouve qu'elle mérite bien de revenir.
Il s'agit de la façade de la bibliothèque de Kansas City (Missouri, Etats-Unis). Les livres mesurent environ 9 x 3 mètres, et sont fabriqués en PET. Les titres des 22 ouvrages reflètent une grande variété d'auteurs et de sujets comme le souhaitaient les lecteurs de la bibliothèque et ont été sélectionnés par le conseil d'administration de l'établissement.
Sources diverses et variées.
Si vous avez fréquenté une bibliothèque étant enfant, vous avez certainement croisé ce type de meuble qui contenait le catalogue (les fiches de chacun des ouvrages de l'établissement).
La Bloomington Public School du district 87 a trouvé une idée brillante pour les recycler :
Ils les utilisent pour stocker et recharger les livres électroniques qui rentrent parfaitement dans les tiroirs, avec leur protection.
Source avec méhtode pour "câbler" le meuble
Edit : Voir aussi l'article du portail thématique des sciences de l'information de Wikipedia sur les catalogues papier. Certes, en anglais, mais les seules photos valent le détour, les professsionnels de la profession apprécieront d'autant plus l'informatique !
